Librairie Liragif


L'ultime question
Julie Zeh
Oscar et Sebastian, tous deux physiciens, se sont connus sur les bancs de l’Université. Dès le premier instant, ils deviennent des amis inséparables et partagent la passion des équations et des problèmes compliqués. Mais alors que Sebastian fonde une famille, Oskar reste seul et prend l’habitude de venir dîner tous les vendredis soir chez son ami. Le décès d’un anesthésiste corrélé à la disparition du petit garçon de Sebastian va entraîner un affrontement cruel entre les deux physiciens sur fond de science fiction quantique, de multivers.
Alors que les néophytes en physique quantique n’auront aucun mal à se mettre dans le bain et prendront même certainement plaisir à imaginer notre monde autrement, les scientifiques risquent d’être gênés par certains concepts simplistes. Mais peu importe ! Il s’agit d’un roman et non pas d’un ouvrage de physique… C’est un livre agréable à lire, bien écrit et on se laisse prendre par l’intrigue étrange même s’il n’est pas toujours facile de suivre les méandres du récit. Dommage que la fin nous laisse sur notre faim. Je n’en dirai pas plus !

Du même auteur
La Fille sans qualités
Au début des années 2000, dans un lycée allemand de la dernière chance, le jeu pervers de deux élèves s’est terminé dans un bain de sang. L’avocate à laquelle on confie l’affaire est bouleversée, tant elle a du mal à juger cet acte. Elle entreprend alors d’écrire l’histoire des trois protagonistes, leur rencontre, les prémices du jeu, son déroulement jusqu’à l’irruption de la violence. Ada (quatorze ans) et Alev (dix-huit ans) sont nés pendant la guerre du Golfe ; ils étaient enfants pendant la guerre des Balkans et au moment du 11 Septembre. Les images du conflit en Irak ainsi que celles de l’attaque terroriste de Madrid ont accompagné leur adolescence. Cantonnés dans leur monde de confort, les parents ignorent tout de ce qui se passe dans l’esprit de leurs enfants – qui s’avère le terrain d’exploration de la romancière. Leur attirance pour les jeux de rôle, les drogues, une musique apocalyptique et des comportements maléfiques, d’où vient-elle ? Ada, enfant autoproclamée du nihilisme, se désigne elle-même comme un “prototype” incarnant l’air du temps, une “fille sans qualités”, sans identité, et qui ne cherche qu’à se comporter avec la plus grande efficacité possible.
